Seeing Saskatchewan
DOI:
https://doi.org/10.17742/IMAGE.NBW.7-1.9Abstract
Abstract | In the accompanying essay, I examine attachment to places, particularly to the prairie. My attachment to the Saskatchewan prairie is partly a fondness for the abstract and minimal. More deeply, it is what philosophers have called an aesthetic engagement, that is, an active participation and immersion in a place. Psychologically, my attachment to the prairies is a result of the significant personal memories I carry with me, my emotional investments in my (adopted) home, and the social ties and sense of community I felt living there. Being out on the prairie also evokes a certain contemplative, self-reflective melancholy in me, an emotional experience, while not always pleasant, I also cherish and court.
A number of artists have reflected on how growing up on the prairies has had a profound influence on their work. Georgia O’Keeffe’s paintings reflect the “barren beauty” of the plains. Wright Morris said that the prairie “conditioned what I see, what I look for, and what I find in the world to write about. The plain is a metaphysical landscape…Where there is almost nothing to see, there man sees the most.”
Résumé | Dans cet essai, j’examine l’attachement personnel au lieu, tout particulièrement les Prairies. Mon attachement aux prairies de la Saskatchewan tient en partie à une affection pour l’abstrait et le minimal. Plus précisément, c’est ce que les philosophes appellent un engagement esthétique c’est-à-dire une participation et immersion active dans un espace. Psychologiquement, mon attachement aux Prairies est le résultat de souvenirs personnels significatifs que je porte en moi, de mon investissement émotionnel pour ma maison (d’adoption) et des liens sociaux et du sens de la communauté que j’y ai développés. Être en plein air dans les Prairies évoque aussi chez moi une certaine mélancolie réflexive et contemplative ; une expérience émotionnelle qui bien que parfois déplaisante, je recherche et apprécie toujours.
Un nombre d’artistes ont réfléchi sur l’influence profonde que grandir dans les prairies a eu sur leur œuvre. Les peintures de Georgia O’Keeffe sont une réflexion sur la beauté infertile des plaines. Wright Morris a dit que les prairies « ont conditionné ce que je vois, ce que je recherche et ce que je découvre et dont je parle dans le monde. Les plaines sont un paysage métaphysique…ou il n’y a presque rien à voir, ou l’être humain observe le plus. »
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