Poke you in the Heart: What can a photo say, what should it say, and how is that affected by the perspective of the photographer and the audience?

Authors

  • Aaron Elkaim
  • Nadia Bouchier
  • Jenny Gerbrandt

DOI:

https://doi.org/10.17742/IMAGE.NBW.7-1.14

Abstract

Abstract | In this article, the author uses the photographs of two artists (Nadia Bouchier and Aaron Vincent Elkaim) in order to explore the experience of the members of Fort McKay, Alberta as well as western-Canadian visual discourse. Three important perspectives come together in this piece: Nadia, the photographer who has lived in the community of Fort McKay for most of her life; Aaron, the artist and photographer who spent several months in the community of Fort McKay; and the author as an anthropologist attempting to do justice to both photographers’ work and provide some analysis regarding the larger issues of Indigenous rights, environmental issues, and western-Canadian visual discourse. The purpose of this article is to explore answers to the questions that are posed in its title: what can a photo say, what should it say, and how is these imagistic utterances shaped by both the perspective of the photographer and the audience? Exploring the political nature and meaning of art is important to the discipline of photography, to the study of visual representation, and to the way that community members and outsiders conceive of the Canadian West, the oil sands, and the community of Fort McKay, Alberta.

Résumé | Dans cet article, l’auteur utilise les photos de deux photographes (Nadia Bouchier et Aaron Vincent Elkaim) afin d’explorer l’expérience des membres de Fort McKay en Alberta, ainsi que le dialogue visuel Ouest canadien. Trois perspectives importantes sont unis dans cette pièce : Nadia, le photographe qui a vécu dans la communauté de Fort McKay pour la plupart de sa vie ; Aaron, l’artiste et photographe qui a passé plusieurs mois dans la collectivité de Fort McKay; et l’auteur en tant qu’anthropologue tenter de rendre justice au travail de deux photographes afin de fournir une analyse sur les grandes questions de droits indigènes, les questions environnementales, et discours visuel de l’Ouest canadien. Le but de cet article est d’explorer les réponses aux questions qui sont posées dans le titre : que peut dire une photo, que devrait-elle dire, et comment est cela affecté par la perspective du photographe et le consommateur le l’art ? Explorer la nature et le sens de l’art politique est important pour la discipline de la photographie, à l’étude de la représentation visuelle, ainsi que la façon dont les membres de la communauté et les étrangers conçoivent de l’Ouest canadien, les sables bitumineux, et la communauté de Fort McKay.

Author Biographies

Aaron Elkaim

Aaron Vincent Elkaim is a Canadian documentary photographer and founding member of the Boreal Collective. Aaron’s work focuses on narratives in which traditional culture and environmental degradation collide. Since 2011 he has committed himself to exploring colonialist narratives in which people still connected to the natural world are affected by industrial development. Through highlighting important human and environmental rights issues, Aaron addresses the need to protect the natural world by revealing our profound connection it. Aaron is the recipient of the 2016 Alexia Foundation Professional Grant. His clients include The New Yorker and The Globe and Mail. | Aaron Vincent Elkaim est un photographe documentaire canadien et l’un des membres fondateurs du collectif Boréal. L’œuvre d’Aaron porte sur des histoires ou la culture traditionnelle et la dégradation environnementale entre en conflit. Depuis 2011, il est dévoué à explorer les récits colonialistes ou des peuples till connectés à la Nature sont affectés par le développement industriel. En soulignant d’importants problèmes de droits environnementaux et humains, Aaron parle du besoin de protéger la Nature en révélant notre connexion profonde. Aaron a reçu le prix Alexia Foundation Professional Grant en 2016. Sa liste de clients inclue The New Yorker et The Globe and Mail.

Nadia Bouchier

Nadia Bouchier is an Aboriginal Photographer that is based in northeastern Alberta. Her contemporary artwork has become a historical documentation paying homage to her land and her people. Like the land she photographs, she is constantly changing and moving with it. Over the past two years Nadia has visited various families and industries surrounding her tiny community of Fort McKay First Nation, establishing a collection of photographs depicting what could be lost with time. Nadia has a unique perspective of change from which to visualize and portray the realities of everyday life, as well as the need to understand how she fits into this reality that surrounds us. She has met the changes brought on due to the oil embedded in the sand beneath her feet in her traditional territory. Through photography Nadia has learned from the past and confronts the changes inherent with resource extraction. The landscape has changed; the people have changed. Her culture hangs on the edge as her people struggle between two dissonant worlds and her community grapples with the uncertainty of being self-sustaining in the years to come, as they once were in the past. | Nadia Bouchier est une photographe autochtone du nord-est de l’Alberta. Ses œuvres sont une documentation historique qui rend hommage à son territoire et à son peuple. Comme les paysages qu’elle photographie, elle est en évolution et en mouvement constant. Durant ces deux dernières années, Nadia a visité de nombreuses familles et industries aux alentours de sa minuscule communauté de Première Nation Fort McKay, établissant une collection photographique de ce qui pourrait été perdu avec le passage du temps. Nadia a un point de vue unique sur le changement qui lui permet de visualiser et de mettre en scène les réalités de la vie quotidienne ainsi que son besoin de comprendre sa place dans cette réalité qui est la nôtre. Elle a été confrontée aux changements à cause du pétrole caché dans le sol de son territoire traditionnel. A travers la photographie, Nadia apprend du passé et confronte les changements liés à l’extraction de ressources naturelles. Les paysages changent, la population change. Sa culture ne tient qu’à fil alors que sa communauté se débat entre deux mondes dissonants et avec l’incertitude de pouvoir subvenir à leurs propres besoins comme dans le passé.

Jenny Gerbrandt

Jenny Gerbrandt was born and raised in Saskatoon, Saskatchewan. She holds a Master of Arts in Environmental Anthropology from the University of Saskatchewan (2016).  She also holds a Bachelor of Arts Honors in Anthropology with a minor in Archaeology from the University of Saskatchewan (2012).  Jenny’s thesis researched the effects of oil in the Woodland Cree First Nation community in 2013.  Since February of 2015 she has enjoyed working and learning in the Métis community of Fort McMurray, Alberta as a research consultant and a regulatory affairs and heritage research associate. | Jenny Gerbrandt est née et a grandi à Saskatoon, en Saskatchewan. Elle est titulaire d’une maîtrise ès lettres en anthropologie de l’environnement de l’Université de la Saskatchewan (2016). Elle détient également un baccalauréat ès arts avec mention en anthropologie avec une mineure en archéologie de l’Université de la Saskatchewan (2012). Sa thèse portait sur les effets de l’huile dans la collectivité de la Première Nation des Cris de Woodland en 2013. Depuis Février 2015, elle a bénéficié de travail et d’apprentissage dans la communauté métisse de Fort McMurray en Alberta en tant que consultant en recherche et associé de recherche des affaires réglementaires et patrimoine.

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Published

2016-11-23

How to Cite

Elkaim, A., Bouchier, N., & Gerbrandt, J. (2016). Poke you in the Heart: What can a photo say, what should it say, and how is that affected by the perspective of the photographer and the audience?. Imaginations: Journal of Cross-Cultural Image Studies, 7(1), 176–187. https://doi.org/10.17742/IMAGE.NBW.7-1.14